La convivialité au service de l’efficacité

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En complémentarité des stratégies d’équipements, les cuma doivent penser à la conduite du matériel. De ce paramètre dépend en effet la rentabilisation optimale de l’investissement. Si le plaisir du chauffeur vient en plus, la coopérative tient le combo gagnant. Illustration avec Sylvain Poupelin à Saint-Christophe-des-Bois (49).

La cuma La Christophine t’a embauché en mars 2024. Pour quelle raison avais-tu candidaté ?

Trois choses m’ont plu dans ce poste. La convivialité des agriculteurs de la commune, d’une part. La distance avec mon domicile a joué. Enfin, il y avait le matériel récent que j’allais conduire. J’avais surtout remarqué le semoir Lemken semi-porté de 6 m qui réalise 800 ha de couverts et céréales. La batteuse, aussi. C’est un automoteur que je ne conduisais
pas. Et il était question d’un groupe de fauche 9 m, un autre outil que je n’avais jamais conduit.

Son Parcours

Sylvain Poupelin, 21 ans, a réalisé une formation Bac Pro agroéquipement. Il débute sa carrière au sein d’une exploitation de polyculture, puis il rejoint une EDT où il assurera principalement de l’épandage.

Comment s’organise ton travail ?

Pour toute l’organisation des chantiers, ce sont les responsables des matériels qui coordonnent. Nous avons une réunion le lundi matin. J’y participe, ou pas, selon les chantiers en cours. Quoi qu’il en soit, on y projette tous les besoins de la semaine. Ensuite, les responsables
prennent les décisions pour organiser la journée du lendemain, avec les aléas qui existent aussi chez nous. Chaque activité a son responsable et je communique plusieurs fois par jour avec lui pour le tenir au courant de mon avancement. De son côté, il peaufine le planning et le cas échéant avec mes remplacements en conduite. Les deux jeunes adhérents qui assurent ma relève indiquent aussi leurs disponibilités en début de chaque semaine.

Que retiens-tu de tes premiers mois ? Le travail en cuma est plaisant ?

On valorise bien les investissements. Je prends l’exemple le guidage du tracteur : 75 % des champs sont connus du système. Lorsque je l’utilise avec le groupe de fauche 9 m, je rentabilise au maximum le matériel dans le champ. En plus du plaisir, ces équipements facilitent mon travail. C’est confortable en tant que chauffeur de pouvoir disposer de ces technologies. Enfin, c’est l’ambiance de travail qui me plaît le plus. Je vois toujours un adhérent passer pour telle ou telle chose. Ce sont ces relations humaines développées au sein de la cuma qui contribuent à la bonne ambiance entre nous.

Optimiser le matériel par un chauffeur

La stratégie de la cuma est claire : renouveler le matériel rapidement, pour éviter les frais d’entretien, tout en réalisant un maximum d’unités pour le rentabiliser au mieux. Pour servir cet objectif établi, lors de son recrutement, la cuma a priorisé les compétences en conduite des candidats, plutôt qu’en mécanique. Christian Roy, le président, ajoute : « Nous n’avons pas non plus de quoi occuper un gars tout l’hiver. » Axant ainsi son offre aux adhérents sur le service complet (tracteur + outil + salarié), la cuma la Christophine délègue l’entretien plus poussé de ses matériels au concessionnaire.

Propos recueilis par Frédéric DUVAL Spécial Entraid Janvier 2025

Offre d’emploi : Mécanicien chauffeur Agricole

Offre d’emploi : Mécanicien chauffeur Agricole 79 – Deux-Sèvres CUMA de PAMPLIE La CUMA est située à Pamplie dans les Deux-Sèvres. Elle compte 50 adhérents, ce qui génère un chiffre d’affaire de 420 000 €. Ses activités principales concernent la fenaison, l’ensilage, l’épandage, le travail du sol et l’entretien réparation du parc matériel. La CUMA dispose d’un hangar et d’un atelier

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