Édition spéciale agroéquipement et épandage
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Ce numéro spécial d'Entraid' permet de dresser un état des lieux des agroéquipements et des pratiques d'épandage.
Ce hors-série élaboré par la FNCuma avec l’appui des journalistes Entraid’ et des animateurs du réseau Cuma a vocation à alimenter la réflexion du réseau pour mieux valoriser les matières organiques et réduire les pollutions atmosphériques liées à l’élevage.
Au menu de ce numéro spécial
- Un état des lieux du parc matériel d’épandage en Cuma
- Analyse des aspects réglementaires
- Connaissance des solutions d’épandage et autres leviers pour valoriser les matières oganiques et réduire les pollutions atmosphériques
- Témoignages d’animateurs du réseau Cuma
- Analyse des aspects organisationnels et économiques des pratiques d’épandage, issus des travaux du réseau Cuma
L’édito : les Cuma au cœur des enjeux
La valorisation des effluents d’élevage est au cœur de l’activité de nombreuses Cuma. À l’heure du durcissement des réglementations sur l’usage de la buse palette dans le cadre du plan national de réduction des émissions de polluants atmosphériques (Prépa), une posture de défense nous amènerait à lutter contre cette évolution des pratiques d’épandage et
des équipements.
Cette posture n’est pas celle du réseau Cuma, qui veut au contraire accompagner cette évolution vers de moindres émissions d’ammoniac, mais aussi vers une meilleure valorisation agronomique, un impact réduit
sur les eaux de surface ou encore une réduction des impacts olfactifs pour nos riverains.
Avec plus de 15 000 matériels d’épandage en fonctionnement, les Cuma sont plus que jamais au cœur de ces enjeux et des interlocuteurs de premier plan pour les pouvoirs publics. Les équipes du service AgroEcoTech de la FNCuma ont voulu, à travers ce hors-série, mettre en avant la diversité des questions qui se cachent derrière la valorisation des effluents, mais aussi mettre en lumière les travaux du réseau cuma, tant à l’échelle nationale, régionale que locale.
Quand les réglementations sur la pollution de l’air et de l’eau, l’agronomie, l’écologie et la préoccupation des riverains rejoignent le bon sens économique pour faire évoluer les pratiques, nous préférons l’accompagnement plutôt que la résistance, l’innovation plutôt que l’immobilisme. Sur ce dossier comme sur tant d’autres, les cuma sont et seront un vecteur de progrès
Jean-Claude Aubry
2e vice-président de la FNCuma, en charge de l’agroéquipement.