Matériels : de l’achat à l’utilisation

Que ce soit pour une nouvelle activité ou un renouvellement, il faut analyser ses besoins et objectifs.

Que cherchons-nous ?

• Plus grand pour gagner du temps ?

• Plus de matériels identiques pour satisfaire plus d’adhérents en même temps ?
• Une gamme de matériel élargie pour répondre aux attentes de tous les adhérents selon leur capacité de traction ?

A quel prix ?

Si la puissance et le gabarit des tracteurs ne cessent d’augmenter souvent sans raison objective, le parc matériel attelé n’évolue que très peu. Il n’est ainsi pas rare de trouver des puissances ayant doublées depuis 20 ans sur les mêmes outils (180cv sur un combiné 3m240 voire 30 cv sur un combiné 4m50).

Et ceci n’influant que très peu sur le débit de chantier. N’oublions pas que c’est la qualité agronomique du travail réalisé qui compte.

N’avez-vous jamais pensez à l’investissement de matériels trainés ? Leur surcoût sera largement compensé par les 50cv supplémentaires non pris sur le tracteur, à plus de 1000 €/cv.

Nous éviterions de retrouver dans nos campagnes des « relevages automoteurs » !
Ces réflexions seront formalisées par le cahier des charges qui pourra être diffusé aux différents vendeurs.

Une fois les offres reçues, elles seront analysées techniquement et économiquement, qu’il soit envisagé un financement classique ou location. Faire abstraction du prix lors de cette phase.
Prêtez une attention toute particulière aux extensions de garantie ou services fournis si location. Seulement à la fin on regardera le prix.

Lors de la livraison, on vérifiera que le matériel correspond bien à celui commandé et que tous les documents obligatoires sont remis. Au moindre doute, il convient soit de refuser la livraison ou d’annoter sur le bon de livraison les éléments de divergence avec le bon de commande et d’en avertir immédiatement le vendeur par mail ou courrier et non par téléphone.

On ne pourra que citer des exemples problématiques

• Véhicules remorqués sans certificat de réception routière (ex barré rouge), empêchant l’immatriculation et donc la possibilité d’aller sur la route. L’assurance peut, en cas de sinistre sur la route, ne pas le prendre en charge

• Tracteur dont la puissance est inférieure à celui que vous renouvelez car on n’a pas vérifié si la puissance annoncée était avec ou sans le boost, maxi ou nominale

L’Union des cuma est là pour vous aider dans ces réflexions et ou dans la formation sur les thématiques d’achat ou de renouvellement de matériels.

Eric CANTENEUR Infocuma Octobre 2024