Récolter des méteils : quand faut-il regrouper le fourrage pour s’assurer d’un bon taux de matière sèche ?

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La récolte de l’herbe n’est pas une recette de cuisine ! Il y a pas mal de paramètres qui entrent en jeu : le type de fourrage, le souhait de valorisation, le mode de récolte, le taux de MS visé, les conditions pédo-climatiques, etc. Qu’en est il avec un fourrage type méteil, un mélange céréales-légumineuses ? Des essais réalisés cette année en Vendée et dans la Sarthe, nous ont donné quelques éléments de réponses. 

  

Depuis 4 ans que nous planchons sur le sujet de la récolte de l’herbe, et plus particulièrement sur l’impact des choix des cuma pour le matériel de grande largeur sur la qualité du fourrage, et sur un type de faucheuse qui semble séduire les cuma qui ont de gros volumes annuels : le groupe de fauche 9 m avec groupeur de fourrage. L’atout est le gain de temps est important (à la fauche et à la récolte),  le fourrage n’est pas retouché jusqu’à la récolte (limite les risques d’incorporation de terres et de pierres, ménage les fourrages fragiles).

Nous avons mis en place, en collaboration avec Seenovia des essais sur l’impact du regroupage dès la fauche du fourrage type ray grass, sur deux années assez différentes (pour en savoir plus ICI

Cette année, nous avons réalisé les mêmes essais mais sur des fourrages type méteils (Triticale, seigle, trèfles, vesce).  Les résultats de ces essais confirment nos conclusions faites après les essais précédents. Pour viser un taux de MS entre 30 et 35 % : 

Ce travail a été réalisé dans le cadre du projet Opti’Herbe, soutenu par